Alger, début des années 50. Babeth et Simone, jeunes soeurs complices, issues d’une famille de marchands de tissus depuis cinq générations, coulent des jours tranquilles. Au moment où elles endossent les responsabilités de l’âge adulte, le monde se fissure autour d’elles. Juives de confession, françaises de nationalité mais algériennes depuis toujours, elles font partie d’une communauté que la guerre d’indépendance déchire. À l’heure de faire des choix, leurs chemins divergent.
Pour écrire Min el Djazaïr – qui signifie « Depuis l’Algérie » – Nicole Ayach, responsable de la compagnie Hékau, s’est associée à Sarah Melloul, chercheuse spécialiste de l’Afrique du Nord. Elles se sont inspirées d’archives historiques et des souvenirs de leurs aïeux pour raconter, sous la forme d’une fiction, un épisode souvent oublié de l’histoire collective : le départ forcé des Juifs d’Algérie qui habitaient ces terres depuis l’Antiquité. Les ombres colorées créées sous nos yeux par les deux marionnettistes se marient à la projection de documents visuels et nous font naviguer entre passé et présent, entre mémoire et réalité.
À la force onirique de ces images fragiles, s’ajoute la puissance émotionnelle des compositions électro-acoustiques et de la musique judéo-arabe, jouées en direct par Jina di Najma. Un récit d’exil vibrant qui s’adresse à tous.
La Franco-américaine Nicole Ayach a travaillé en Égypte, au Maroc et en Arménie, avant de co-fonder la compagnie Hékau en 2017. Elle en est à présent la directrice artistique. Après La Pesée des coeurs (2017) avec des marionnettes géantes, elle a adopté le langage du théâtre d’ombres qu’elle met au service d’une réflexion sur les identités multiples. Après Tarakeeb (2021), sa première forme longue sur le thème de l’immigration, elle crée Min el Djazaïr (2023). Associée à La Nef, Lieu-Compagnie Marionnette à Pantin, la compagnie Hékau s’implantera bientôt dans la Nièvre.
Direction artistique, interprétation et construction des marionnettes : Nicole Ayach
Écriture et dramaturgie : Sarah Melloul
Interprétation : Pascale Goubert
Création musicale et sonore : Jina Di Najma
Scénographie et lumière : Julie Boillot-Savarin
Construction de marionnettes : Bruno Michellod
Création de textiles et costumes : Jenny Lai
Construction de décor : Christophe Derrien
Construction de marionnettes et régie lumière : Zoé Sulmont
Diffusion : Xavier Ouzounian
Production : Compagnie Hékau
Coproductions : Projet soutenu par le ministère de la Culture – DRAC Île-de-France • Région Île-de-France • Département de la Seine-Saint-Denis • La Nef, Pantin (93) • L’Espace Périphérique – Ville de Paris – Parc de la Villette (75) • Fondation du judaïsme français • Centre international des Musiques Nomades (dans le cadre de l’appel à projet « Les Chantiers » 2023)
Soutiens : Théâtre Halle Roublot, Fontenaysous- Bois (94) • L’Hopitau – Cie La Salamandre • Tro-héol • Le Melting Pot
Min el Djazaïr
Tarif A : 20€ / 16€ / 13€
Mercredi au vendredi
20h
Samedi
18h
Dimanche
17h
Représentations scolaires
Jeudi 13 et vendredi 21
14h30
Alger, début des années 50. Babeth et Simone, jeunes soeurs complices, issues d’une famille de marchands de tissus depuis cinq générations, coulent des jours tranquilles. Au moment où elles endossent les responsabilités de l’âge adulte, le monde se fissure autour d’elles. Juives de confession, françaises de nationalité mais algériennes depuis toujours, elles font partie d’une communauté que la guerre d’indépendance déchire. À l’heure de faire des choix, leurs chemins divergent.
Pour écrire Min el Djazaïr – qui signifie « Depuis l’Algérie » – Nicole Ayach, responsable de la compagnie Hékau, s’est associée à Sarah Melloul, chercheuse spécialiste de l’Afrique du Nord. Elles se sont inspirées d’archives historiques et des souvenirs de leurs aïeux pour raconter, sous la forme d’une fiction, un épisode souvent oublié de l’histoire collective : le départ forcé des Juifs d’Algérie qui habitaient ces terres depuis l’Antiquité. Les ombres colorées créées sous nos yeux par les deux marionnettistes se marient à la projection de documents visuels et nous font naviguer entre passé et présent, entre mémoire et réalité.
À la force onirique de ces images fragiles, s’ajoute la puissance émotionnelle des compositions électro-acoustiques et de la musique judéo-arabe, jouées en direct par Jina di Najma. Un récit d’exil vibrant qui s’adresse à tous.
La Franco-américaine Nicole Ayach a travaillé en Égypte, au Maroc et en Arménie, avant de co-fonder la compagnie Hékau en 2017. Elle en est à présent la directrice artistique. Après La Pesée des coeurs (2017) avec des marionnettes géantes, elle a adopté le langage du théâtre d’ombres qu’elle met au service d’une réflexion sur les identités multiples. Après Tarakeeb (2021), sa première forme longue sur le thème de l’immigration, elle crée Min el Djazaïr (2023). Associée à La Nef, Lieu-Compagnie Marionnette à Pantin, la compagnie Hékau s’implantera bientôt dans la Nièvre.
Direction artistique, interprétation et construction des marionnettes : Nicole Ayach
Écriture et dramaturgie : Sarah Melloul
Interprétation : Pascale Goubert
Création musicale et sonore : Jina Di Najma
Scénographie et lumière : Julie Boillot-Savarin
Construction de marionnettes : Bruno Michellod
Création de textiles et costumes : Jenny Lai
Construction de décor : Christophe Derrien
Construction de marionnettes et régie lumière : Zoé Sulmont
Diffusion : Xavier Ouzounian
Production : Compagnie Hékau
Coproductions : Projet soutenu par le ministère de la Culture – DRAC Île-de-France • Région Île-de-France • Département de la Seine-Saint-Denis • La Nef, Pantin (93) • L’Espace Périphérique – Ville de Paris – Parc de la Villette (75) • Fondation du judaïsme français • Centre international des Musiques Nomades (dans le cadre de l’appel à projet « Les Chantiers » 2023)
Soutiens : Théâtre Halle Roublot, Fontenaysous- Bois (94) • L’Hopitau – Cie La Salamandre • Tro-héol • Le Melting Pot
Stage Week-End : aux sources des ombres
Exposition : "Je suis venu en France..."
Rencontre avec Mathias Gardet
Samedi 15 mars • À l’issue du spectacle
Bord de plateau
Jeudi 20 mars • À l’issue du spectacle