Création 2014
(un solo sans S)
La marionnette rendue « vivante » a cette faculté de concentrer l’âme humaine, de faire percevoir l’invisible comme le ferait un microscope. Grâce à elle, Igor Gandra relève le pari de transposer sur scène le cheminement intérieur de la création. Un parcours mystérieux fait d’élans, d’idées lumineuses, de jubilation, mais aussi de doute, d’égarements, d’échecs parfois désespérants. Le marionnettiste portugais, à la fois interprète, metteur en scène et constructeur, donne vie à un double de lui-même. Porté par la musique ample et subtile du compositeur Carlos Guedes, il entre en action. Il sonde le labyrinthe de ses pensées, creuse le sol, devient spectateur de tentatives qu’il améliore encore. Ces actions énigmatiques sont tendues vers le désir de faire advenir ce qui n’existe pas encore. L’effet de dédoublement de l’acteur, la mise en abyme de la marionnette manipulant une marionnette rappellent l’univers de Borges qui a inspiré l’artiste. Parfois vertigineux et absurde, Olo est sans doute le spectacle le plus personnel d’Igor Gandra : on peut y voir un autoportrait du marionnettiste au travail. C’est en même temps un tableau de l’Homme agissant pour transformer le monde, qui parlera à chacun d’entre nous, qu’il soit ou non artiste.
Teatro de Ferro
Igor Gandra pilote l’une des compagnies de théâtre de marionnette les plus inventives du Portugal. Il s’est formé auprès de João Paulo Seara Cardoso, artiste majeur pour le renouveau de cet art, avant de monter son premier spectacle, O Soldadinho (« Le Petit Soldat ») puis de fonder en 1999, à Porto, le Teatro de Ferro (« théâtre de fer ») et de diriger aussi le Festival international des marionnettes de Porto. Accompagné par la chorégraphe Carla Veloso, Igor Gandra a mis en scène plus de trente spectacles, pour adultes et pour la jeunesse. On se souvient du marquant Dura Dita Dura (« Dure Dictature ») à propos du régime de Salazar, programmé à la Biennale internationale des arts de la marionnette à Paris en 2013. Le Teatro de Ferro explore aussi la littérature de science-fiction et critique la culture mondialisée comme dans sa dernière création, Marionetas tradicionais de um país que não existe. Igor Gandra est particulièrement attaché à la figure de la marionnette comme métaphore pour faire voir le monde « autrement », qu’il soit passé ou présent.
Mise en scène, scénographie et marionnettes : Igor Gandra
Interprétation : Igor Gandra, Carla Veloso, Eduardo Mendes, Fátima Fonte et Hernâni Miranda
Musique : Carlos Guedes
Lumière : Rui Maia
Assistance mise en scène : Carla Veloso
Conception vidéo : Igor Gandra
Image et édition vidéo : Riot Films
Réalisation plastique : Eduardo Mendes et Hernâni Miranda
Régie lumière : Mariana Figueroa
Régie son et vidéo : Carla Veloso
Production : Teatro de Ferro.
La compagnie Teatro de Ferro est soutenue par la Direction générale des arts de la République portugaise.
Olo
Tarif A : 20€ / 16€ / 13€
Jeudi au samedi
20h
Dimanche
17h
Création 2014
(un solo sans S)
La marionnette rendue « vivante » a cette faculté de concentrer l’âme humaine, de faire percevoir l’invisible comme le ferait un microscope. Grâce à elle, Igor Gandra relève le pari de transposer sur scène le cheminement intérieur de la création. Un parcours mystérieux fait d’élans, d’idées lumineuses, de jubilation, mais aussi de doute, d’égarements, d’échecs parfois désespérants. Le marionnettiste portugais, à la fois interprète, metteur en scène et constructeur, donne vie à un double de lui-même. Porté par la musique ample et subtile du compositeur Carlos Guedes, il entre en action. Il sonde le labyrinthe de ses pensées, creuse le sol, devient spectateur de tentatives qu’il améliore encore. Ces actions énigmatiques sont tendues vers le désir de faire advenir ce qui n’existe pas encore. L’effet de dédoublement de l’acteur, la mise en abyme de la marionnette manipulant une marionnette rappellent l’univers de Borges qui a inspiré l’artiste. Parfois vertigineux et absurde, Olo est sans doute le spectacle le plus personnel d’Igor Gandra : on peut y voir un autoportrait du marionnettiste au travail. C’est en même temps un tableau de l’Homme agissant pour transformer le monde, qui parlera à chacun d’entre nous, qu’il soit ou non artiste.
Teatro de Ferro
Igor Gandra pilote l’une des compagnies de théâtre de marionnette les plus inventives du Portugal. Il s’est formé auprès de João Paulo Seara Cardoso, artiste majeur pour le renouveau de cet art, avant de monter son premier spectacle, O Soldadinho (« Le Petit Soldat ») puis de fonder en 1999, à Porto, le Teatro de Ferro (« théâtre de fer ») et de diriger aussi le Festival international des marionnettes de Porto. Accompagné par la chorégraphe Carla Veloso, Igor Gandra a mis en scène plus de trente spectacles, pour adultes et pour la jeunesse. On se souvient du marquant Dura Dita Dura (« Dure Dictature ») à propos du régime de Salazar, programmé à la Biennale internationale des arts de la marionnette à Paris en 2013. Le Teatro de Ferro explore aussi la littérature de science-fiction et critique la culture mondialisée comme dans sa dernière création, Marionetas tradicionais de um país que não existe. Igor Gandra est particulièrement attaché à la figure de la marionnette comme métaphore pour faire voir le monde « autrement », qu’il soit passé ou présent.
Mise en scène, scénographie et marionnettes : Igor Gandra
Interprétation : Igor Gandra, Carla Veloso, Eduardo Mendes, Fátima Fonte et Hernâni Miranda
Musique : Carlos Guedes
Lumière : Rui Maia
Assistance mise en scène : Carla Veloso
Conception vidéo : Igor Gandra
Image et édition vidéo : Riot Films
Réalisation plastique : Eduardo Mendes et Hernâni Miranda
Régie lumière : Mariana Figueroa
Régie son et vidéo : Carla Veloso
Production : Teatro de Ferro.
La compagnie Teatro de Ferro est soutenue par la Direction générale des arts de la République portugaise.