dès 6 ans

Sur une table, des cubes blancs. Deux joueuses les manipulent. Elles les déplacent, les empilent, les agencent, construisent des tours, des escaliers, des façades. Elles font et défont un puzzle infini en trois dimensions dans lequel s’invite la projection vidéo. Alors, le cube devient une matérialisation du pixel. Au centre des portraits en mille morceaux, une pièce manque parfois ! Entre le plaisir de la maîtrise et l’étonnement devant l’imprévu, les deux êtres explorent les possibilités d’un dialogue sans parole. Dans ce spectacle multimédia, la technologie se fait quasiment invisible pour mieux servir une esthétique élémentaire et un esprit ludique, à l’image des poèmes haïkus. À partir d’un geste simple, empiler des cubes, le metteur en scène a poussé loin l’invention pour donner à voir un langage réjouissant, où l’on joue avec les images comme on joue avec les mots. Ces tableaux parlent de notre relation à l’autre, de l’identité que nous renvoie le miroir. Le théâtre de Mathieu Enderlin adopte une forme essentielle, simple et intergénérationnelle. Le marionnettiste a imaginé un spectacle qui ne demande pas au spectateur « d’avoir vécu » pour apprécier ce qu’il voit. Un coup de maître pour sa première mise en scène personnelle.

La compagnie

Mathieu Enderlin

Comédien-marionnettiste et metteur en scène, Mathieu Enderlin aime se frotter à des univers artistiques différents et travailler pour plusieurs « maisons ». Avec la compagnie de Nicolas Goussef, Théâtre Qui, il a joué Vous qui habitez le temps, spectacle marquant qui lui a mis le pied à l’étrier. Il a collaboré avec la compagnie d’Objet direct sur leur dernier spectacle et signé la mise en scène de Polichinelle et Orphée aux enfers, une « comédie à écriteaux » sur des airs de musique baroque de l’Ensemble musical Faenza. Le Théâtre sans Toit, compagnie fondée par Pierre Blaise en 1977, est devenu pour Mathieu Enderlin une vraie maison d’adoption. Depuis 2014, il est un interprète régulier des créations de Pierre Blaise, notamment La Princesse Maleine d’après Maeterlinck. Il a également été invité à mettre en scène l’un des « épisodes » des Castelets vagabonds, joué dans les parcs du Val d’Oise. Mathieu Enderlin qui s’est d’abord formé au cinéma avant de s’initier à l’art de la marionnette – a suivi la formation du Théâtre aux Mains Nues du maître Alain Recoing. Devenu enseignant à son tour dans cette école, le marionnettiste prépare un hommage au précurseur du théâtre d’objets Georges Lafaye. Une façon d’explorer encore davantage ce qui le passionne : l’animation de formes abstraites.

Distribution

Mise en scène : Mathieu Enderlin
Interprètes : Yasuyo Mochizuki et Aurélie Dumaret
Scénographie : Jeanne Sandjian
Lumière : Pierre-Émile Soulié

Production

Coproduction : L’Avant Seine -Théâtre de Colombes (92) ; L’Echalier, Atelier de fabrique artistique de La Grange–Saint-Agil (41)
Soutiens : Arcadi Île-de-France, Mairie de Paris (75), Espace Périphérique (Mairie de Paris – Parc de la Villette) à Paris (Paris 19e) ; Théâtre aux Mains Nues - Lieu compagnonnage marionnette en Île-de-France (Paris 20e) , L’Hectare – SC pour les arts de la marionnette et le théâtre d’objet de Vendôme (41) .

Cubix

Mathieu Enderlin
Comptines visuelles et jeux de mains augmentés
Lieu : Le Mouffetard – CNMa
Durée : 45mn

Tarif B : 16€ / 13€ / 8€

du 14 au 25 mars 2018

Mercredi
15h

Samedi et dimanche
17h

Évènement passé

dès 6 ans

Sur une table, des cubes blancs. Deux joueuses les manipulent. Elles les déplacent, les empilent, les agencent, construisent des tours, des escaliers, des façades. Elles font et défont un puzzle infini en trois dimensions dans lequel s’invite la projection vidéo. Alors, le cube devient une matérialisation du pixel. Au centre des portraits en mille morceaux, une pièce manque parfois ! Entre le plaisir de la maîtrise et l’étonnement devant l’imprévu, les deux êtres explorent les possibilités d’un dialogue sans parole. Dans ce spectacle multimédia, la technologie se fait quasiment invisible pour mieux servir une esthétique élémentaire et un esprit ludique, à l’image des poèmes haïkus. À partir d’un geste simple, empiler des cubes, le metteur en scène a poussé loin l’invention pour donner à voir un langage réjouissant, où l’on joue avec les images comme on joue avec les mots. Ces tableaux parlent de notre relation à l’autre, de l’identité que nous renvoie le miroir. Le théâtre de Mathieu Enderlin adopte une forme essentielle, simple et intergénérationnelle. Le marionnettiste a imaginé un spectacle qui ne demande pas au spectateur « d’avoir vécu » pour apprécier ce qu’il voit. Un coup de maître pour sa première mise en scène personnelle.

La compagnie

Mathieu Enderlin

Comédien-marionnettiste et metteur en scène, Mathieu Enderlin aime se frotter à des univers artistiques différents et travailler pour plusieurs « maisons ». Avec la compagnie de Nicolas Goussef, Théâtre Qui, il a joué Vous qui habitez le temps, spectacle marquant qui lui a mis le pied à l’étrier. Il a collaboré avec la compagnie d’Objet direct sur leur dernier spectacle et signé la mise en scène de Polichinelle et Orphée aux enfers, une « comédie à écriteaux » sur des airs de musique baroque de l’Ensemble musical Faenza. Le Théâtre sans Toit, compagnie fondée par Pierre Blaise en 1977, est devenu pour Mathieu Enderlin une vraie maison d’adoption. Depuis 2014, il est un interprète régulier des créations de Pierre Blaise, notamment La Princesse Maleine d’après Maeterlinck. Il a également été invité à mettre en scène l’un des « épisodes » des Castelets vagabonds, joué dans les parcs du Val d’Oise. Mathieu Enderlin qui s’est d’abord formé au cinéma avant de s’initier à l’art de la marionnette – a suivi la formation du Théâtre aux Mains Nues du maître Alain Recoing. Devenu enseignant à son tour dans cette école, le marionnettiste prépare un hommage au précurseur du théâtre d’objets Georges Lafaye. Une façon d’explorer encore davantage ce qui le passionne : l’animation de formes abstraites.

Distribution

Mise en scène : Mathieu Enderlin
Interprètes : Yasuyo Mochizuki et Aurélie Dumaret
Scénographie : Jeanne Sandjian
Lumière : Pierre-Émile Soulié

Production

Coproduction : L’Avant Seine -Théâtre de Colombes (92) ; L’Echalier, Atelier de fabrique artistique de La Grange–Saint-Agil (41)
Soutiens : Arcadi Île-de-France, Mairie de Paris (75), Espace Périphérique (Mairie de Paris – Parc de la Villette) à Paris (Paris 19e) ; Théâtre aux Mains Nues - Lieu compagnonnage marionnette en Île-de-France (Paris 20e) , L’Hectare – SC pour les arts de la marionnette et le théâtre d’objet de Vendôme (41) .