Fragments d’adolescence
Boon, spécialiste en médecine légale, examine les corps des défunts pour mieux fouiller dans le passé et élucider des décès qui semblent suspects. Un jour, au beau milieu d’une enquête, sa propre adolescence surgit et lui saute au visage. Des figures réapparaissent : un grand frère fugueur, son camarade Murdoch, un jeune homme tourmenté à la langue bien pendue, et une lycéenne mutique qui s’enferme dans sa chambre. Des émotions reviennent en trombe : la frustration d’être incompris, la colère contre les adultes, l’audace d’écrire ses rêves. L’auteur et metteur en scène canadien Wajdi Mouawad traite ici de la jeunesse et de la mémoire. Deux sujets de prédilection de cet artiste phare de la création théâtrale contemporaine, traduit en une vingtaine de langues et nouveau directeur du Théâtre national de la Colline, à Paris. Le marionnettiste Brice Coupey choisit d’interroger la construction de soi à l’âge où l’on se cherche : c’est par le regard d’autrui que nous devenons nous-mêmes. Sur le plateau, les trois interprètes donnent corps à la jeunesse passée grâce à la vidéo, à la marionnette, au théâtre de papier et d’objets. Petit à petit, les fragments éclatés des événements se recomposent pour faire entendre ce texte en forme de puzzle, véritable autopsie d’une adolescence. Au fait, ces jeunes qui tâtonnent pour trouver leur place d’adulte, de quoi ont-ils soif ? De vérité et de beauté.
En partenariat avec Théâtre Online.
Compagnie L’Alinéa
Rares sont les acteurs spécialistes de la marionnette à gaine, forme traditionnelle d’apparence simple, qui requiert en réalité une grande dextérité dans les mains et les doigts, un sens du rythme parfait, une endurance physique, sans oublier un solide savoir-faire. Brice Coupey est de ceux là. Son art, il l’a acquis auprès d’Alain Recoing, fondateur du Théâtre aux Mains Nues à Paris. Selon le maître, l’essentiel tient « sur un ticket de métro : tout est dans la verticalité ». Pour que l’objet se mette à exister au sens dramatique, mais aussi philosophique. Être vertical, c’est aussi avoir trouvé sa place dans le monde, affirme Brice Coupey. Sa place à lui est sur la scène. En tant qu’interprète, il s’est mis au service de plusieurs compagnies. Pour le Théâtre Qui, il jonglait avec le verbe de Valère Novarina, auteur du métaphysique Vous qui habitez le temps. Pour la compagnie PapierThéâtre, il racontait les derniers jours du philosophe Cioran vu par l’auteur Matei Visniec. Pour la compagnie L’Esprit de la forge, il est Le Jardinier qui transmet son savoir à un enfant. Avec L’Alinéa, qu’il a fondé en 2000, Brice Coupey a aussi exploré en solo les ressources de la « gaine », ressuscitant un texte du répertoire du théâtre de foire, ou invitant cinq metteurs en scène à créer pour lui une forme courte. Après L’Île inconnue, l’acteur poursuit son expérience de la mise en scène en montant une pièce de Wajdi Mouawad. À cette occasion, il se tourne vers la marionnette sur table, les projections d’images vidéo et le théâtre d’objets et enrichit ainsi sa palette artistique.
Texte de Wajdi Mouawad
Mise en scène : Brice Coupey
Collaboration artistique : Caroline Nardi-Gilletta
Interprètes, marionnettistes : Brice Coupey et Fanny Catel
Interprète manipulateur vidéo : Ladislas Rouge
Cinéaste : Dominique Aru
Scénographie : Michel Gueldry
Construction marionnettes : Ombline de Benque
Construction marionnettes autopsiées : Anne Bothuon
Son : João de Almeida
Lumière : Laurent Patissier
Coproduction : Studio Théâtre de Stains, L’Hectare – scène conventionnée de Vendôme dans le cadre de l’accueil en résidence à La Fabrique - Cie du Faux Col de Meung-sur-Loire, Espace Jean Vilar à Ifs dans le cadre d’un accueil en résidence du CRéAM – Centre régional des Arts de la marionnette de Basse Normandie
Soutiens : Direction régionale des affaires culturelles d’Île-de-France - Ministère de la Culture et de la Communication, Arcadi Île-de-France, Conseil Départemental de Seine Saint-Denis et Adami.
Aide à la résidence et autres soutiens : Le Mouffetard – Théâtre des arts de la marionnette, Théâtre de l’Usine - Compagnie Hubert Jappelle, Pôle de la marionnette en Essonne - Compagnie Daru, Festival théâtral du Val d’Oise, Compagnie du Faux Col - La Fabrique et La Nef - Manufacture d’utopies de Pantin.
Dans le spectacle, Boon, Norvège, Murdoch naviguent entre les lignes du récit, troublant sans cesse la frontière entre personnages réels et personnages fictifs. À travers des images et des vidéos recueillies au cours des répétitions ou d’objets chargés d’histoire(s), Brice Coupey retrace la genèse d’une œuvre artistique. Écriture, mise en scène,…. l’acte de création est-il un acte véritable ou n’est-il déjà plus qu’une illusion ?
Assoiffés
Tarif A : 20€ / 16€ / 13€
du mardi au samedi
20h
dimanche
7h
jeudi 19 et jeudi 26 janvier
14h30
Fragments d’adolescence
Boon, spécialiste en médecine légale, examine les corps des défunts pour mieux fouiller dans le passé et élucider des décès qui semblent suspects. Un jour, au beau milieu d’une enquête, sa propre adolescence surgit et lui saute au visage. Des figures réapparaissent : un grand frère fugueur, son camarade Murdoch, un jeune homme tourmenté à la langue bien pendue, et une lycéenne mutique qui s’enferme dans sa chambre. Des émotions reviennent en trombe : la frustration d’être incompris, la colère contre les adultes, l’audace d’écrire ses rêves. L’auteur et metteur en scène canadien Wajdi Mouawad traite ici de la jeunesse et de la mémoire. Deux sujets de prédilection de cet artiste phare de la création théâtrale contemporaine, traduit en une vingtaine de langues et nouveau directeur du Théâtre national de la Colline, à Paris. Le marionnettiste Brice Coupey choisit d’interroger la construction de soi à l’âge où l’on se cherche : c’est par le regard d’autrui que nous devenons nous-mêmes. Sur le plateau, les trois interprètes donnent corps à la jeunesse passée grâce à la vidéo, à la marionnette, au théâtre de papier et d’objets. Petit à petit, les fragments éclatés des événements se recomposent pour faire entendre ce texte en forme de puzzle, véritable autopsie d’une adolescence. Au fait, ces jeunes qui tâtonnent pour trouver leur place d’adulte, de quoi ont-ils soif ? De vérité et de beauté.
En partenariat avec Théâtre Online.
Compagnie L’Alinéa
Rares sont les acteurs spécialistes de la marionnette à gaine, forme traditionnelle d’apparence simple, qui requiert en réalité une grande dextérité dans les mains et les doigts, un sens du rythme parfait, une endurance physique, sans oublier un solide savoir-faire. Brice Coupey est de ceux là. Son art, il l’a acquis auprès d’Alain Recoing, fondateur du Théâtre aux Mains Nues à Paris. Selon le maître, l’essentiel tient « sur un ticket de métro : tout est dans la verticalité ». Pour que l’objet se mette à exister au sens dramatique, mais aussi philosophique. Être vertical, c’est aussi avoir trouvé sa place dans le monde, affirme Brice Coupey. Sa place à lui est sur la scène. En tant qu’interprète, il s’est mis au service de plusieurs compagnies. Pour le Théâtre Qui, il jonglait avec le verbe de Valère Novarina, auteur du métaphysique Vous qui habitez le temps. Pour la compagnie PapierThéâtre, il racontait les derniers jours du philosophe Cioran vu par l’auteur Matei Visniec. Pour la compagnie L’Esprit de la forge, il est Le Jardinier qui transmet son savoir à un enfant. Avec L’Alinéa, qu’il a fondé en 2000, Brice Coupey a aussi exploré en solo les ressources de la « gaine », ressuscitant un texte du répertoire du théâtre de foire, ou invitant cinq metteurs en scène à créer pour lui une forme courte. Après L’Île inconnue, l’acteur poursuit son expérience de la mise en scène en montant une pièce de Wajdi Mouawad. À cette occasion, il se tourne vers la marionnette sur table, les projections d’images vidéo et le théâtre d’objets et enrichit ainsi sa palette artistique.
Texte de Wajdi Mouawad
Mise en scène : Brice Coupey
Collaboration artistique : Caroline Nardi-Gilletta
Interprètes, marionnettistes : Brice Coupey et Fanny Catel
Interprète manipulateur vidéo : Ladislas Rouge
Cinéaste : Dominique Aru
Scénographie : Michel Gueldry
Construction marionnettes : Ombline de Benque
Construction marionnettes autopsiées : Anne Bothuon
Son : João de Almeida
Lumière : Laurent Patissier
Coproduction : Studio Théâtre de Stains, L’Hectare – scène conventionnée de Vendôme dans le cadre de l’accueil en résidence à La Fabrique - Cie du Faux Col de Meung-sur-Loire, Espace Jean Vilar à Ifs dans le cadre d’un accueil en résidence du CRéAM – Centre régional des Arts de la marionnette de Basse Normandie
Soutiens : Direction régionale des affaires culturelles d’Île-de-France - Ministère de la Culture et de la Communication, Arcadi Île-de-France, Conseil Départemental de Seine Saint-Denis et Adami.
Aide à la résidence et autres soutiens : Le Mouffetard – Théâtre des arts de la marionnette, Théâtre de l’Usine - Compagnie Hubert Jappelle, Pôle de la marionnette en Essonne - Compagnie Daru, Festival théâtral du Val d’Oise, Compagnie du Faux Col - La Fabrique et La Nef - Manufacture d’utopies de Pantin.
Dans le spectacle, Boon, Norvège, Murdoch naviguent entre les lignes du récit, troublant sans cesse la frontière entre personnages réels et personnages fictifs. À travers des images et des vidéos recueillies au cours des répétitions ou d’objets chargés d’histoire(s), Brice Coupey retrace la genèse d’une œuvre artistique. Écriture, mise en scène,…. l’acte de création est-il un acte véritable ou n’est-il déjà plus qu’une illusion ?
LE STAGE ANIMÉ PAR BRICE COUPEY
Vendredi 13 janvier
Samedi 14 janvier
Dimanche 15 janvier
BORD DE PLATEAU
Jeudi 19 janvier • À l’issue du spectacle