Ce spectacle relate un conte avec une grande ingéniosité : la fin tragique d’un peuple pacifique, vivant en symbiose avec la nature, anéanti par un roi étranger, belliqueux et cruel. La jeune metteuse en scène italienne nous offre ici un dispositif unique entre ciel et terre. En haut : un choeur de corbeaux géants qu’elle manipule à vue. En bas : les enfants, seuls survivants du massacre. Elle réussit une fusion intrigante entre voix, corps, masques et images, sous le regard d’oiseaux métalliques qui bougent et parlent tels des dieux.
Marta Cuscunà est née à Monfalcone, petite ville ouvrière italienne. Lors de sa formation à l’École européenne pour l’Art de l’Acteur, elle rencontre certains des plus grands maitres du théâtre contemporain : Joan Baixas, avec qui elle approfondit les codes et les langages du théâtre visuel, José Sanchis Sinisterra avec qui elle étudie la dramaturgie, Christian Burgess et beaucoup d’autres. Dès sa première création, en 2009, elle intègre les marionnettes à son art. Depuis 2013, elle explore les thématiques de l’indépendance et la résistance féminine. En 2020, elle est retenue pour Chantiers d’Europe organisé par le Théâtre de la Ville. En 2022, elle est artiste associée au Picolo Teatro à Milan.
Focus Marta Cuscunà
Trois spectacles à découvrir Sorry, boys les 10 et 11 mai au Carreau du Temple (Paris,3), Il Canto della caduta les 13 et 14 mai à Pantin (93) et La Semplicità ingannata les 16 et 17 mai au Mouffetard - CNMa (Paris, 5).
Dans le cadre de la 11e Biennale internationale des arts de la marionnette